Les harpes du Bayon


MAJ : 3 décembre 2023


Introduction

Le Bayon a été bâti par le roi bouddhiste Jayavarman VII entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle. Durant son règne (1181 – 1218), ce temple d'état a été décoré d’une iconographie témoignant de ses batailles, de la vie de la cour et des préoccupations quotidiennes du peuple ; l’iconographie a été réalisée par des sculpteurs de talent. Mais après sa mort, des constructions additionnelles et des remaniements importants ont changé l’esprit initial des lieux. Un changement majeur de religion — du bouddhisme mahayana (que nous préférons dénommer “bouddhisme de Jayavarman VII” tant il est singulier) au brahmanisme shivaïte — a conduit à la destruction de la presque totalité de l’imagerie typiquement bouddhiste. Ont en revanche été conservées, l’iconographie et les sculptures majeures entretenant une ambiguïté entre bouddhisme et brahmanisme, ou se référant à des textes communs aux deux courants de pensée.

Notre exploration du Bayon a duré plusieurs années. Nous sommes venus et revenus maintes fois afin explorer minutieusement chaque centimètre carré à différentes heures et sous divers éclairages. Pour mémoire, le linéaire de bas-reliefs de la galerie extérieure est d'environ 315 mètres et celui de la galerie intérieure de près de 215 mètres. Le temple compte 54 tours à quatre visages et un très grand nombre de piliers, pilastres, piédroits et recoins. 

Le Bayon est le temple khmer qui offre le plus grand nombre de harpes et de contextes de jeu. Nous en révélons ici pour la première fois la totalité des représentations. Elles sont jouées par des femmes ou des hommes, représentées soit au sein d’orchestres à cordes plus ou moins complets, soit de manière individuelle pour représenter la musique ; citons-les ici de manière exhaustive :

  • Orchestre de cour (femmes)
  • Orchestre animant des danses d’offrandes (?) (femmes ou hommes)
  • Orchestre animant des danses rituelles (?) (femmes ou hommes)
  • Orchestre de divertissement (hommes)
  • Orchestre accompagnant des joutes chantées (hommes avec harpe à tête de Garuda)
  • Orchestre accompagnant les processions royales (hommes).

On pourra trouver des informations complémentaires concernant les orchestres en cliquant ici.

 

Harpe isolées

Quelques harpes isolées, c'est-à-dire hors d'un orchestre, sont représentées à divers emplacements du Bayon ; soit elles ont un objectif simplement décoratif, soit elles symbolisent à elles seules l'orchestre.

 

Harpiste dans un décor “en volute”. Tour-sanctuaire nord BY.20

Cette harpe est représentée à l'intérieur d'un décor en volute de la tour-sanctuaire nord BY.20 du troisième étage du Bayon (fermé au public à partir du 1er janvier 2020 pour travaux). Nous publions ici l'original et une version colorisée car les contours de l'instrument et du musicien sont imprécis du fait de l'érosion. On remarquera la position particulière du musicien. Sa main droite est posée sur les cordes et sa main gauche semble s'approcher ou tenir le haut du manche, à l'image des trois harpes des linteaux du pavillon oriental  de Banteay Chhmar. Le musicien est associé à une danseuse de temple se trouvant juste au-dessous de lui. En dehors de ce duo, les autres volutes offrent des images sans relation apparentes avec celle-ci.

Harpiste sur pilastre. Galerie extérieure est, travée sud

Une harpiste d'une exceptionnelle beauté est gravée sur un pilastre de la galerie extérieure est, travée sud. Elle accompagne une danseuse sacrée qui lui fait face, sur un pilier. Nous ne l'avons découverte que tardivement dans la chronologie de nos recherches tant elle était difficile à voir. Il nous a fallu inspecter chaque face de chaque pilier et pilastre du Bayon pour finalement la découvrir en décembre 2017. La colorisation permet d'en souligner les détails. Compte tenu de la position de cette image, il s'agit d'une musicienne de temple puisqu'elle est située sur un passage par lequel les danseuses sacrées se rendaient dans la salle aux danseuses située à l'angle sud-est. Ce corridor est aujourd'hui obturé suite à un remaniement architectural.

La harpiste, vue de dos, porte un chignon. Son oreille est pourvue d'un long lobe fendu. Sa main droite est posée sur les cordes près du manche. Son avant-bras gauche se trouve devant le plan de cordes au lieu de passer derrière. Cette même interprétation erronée a été constatée sur un bas-relief de la galerie extérieure sud-est.  

La harpe est de grande taille par rapport à la musicienne. Ceci semble justifié par le nombre de cordes (environ 21). Malgré le fait que la harpiste soit représentée devant son instrument, les deux extrémités de la caisse de résonance sont visibles. En revanche, le pied antérieur ne l'est pas. Le dispositif  d'accordage est en partie visible : 9 ou 10 chevilles équidistantes sont visibles en haut du manche. Le décor sommital est peu clair.

Harpiste sur pilastre. Galerie extérieure sud, travée est, côté nord

Cette harpiste est représentée sur un pilastre de la galerie extérieure sud, travée est. Elle devait accueillir les danseuses sacrées arrivant de l'Ouest par le corridor sud, à l'image des maîtresses de danse. Il s'agit donc, là aussi, d'une musicienne de temple. 

La sculpture est de piètre qualité. L'instrument comporte 7 cordes parallèles et la caisse de résonance est dotée d'un pied à l'avant. Contrairement à la plupart des représentations, la harpe ne repose pas à plat mais avec un léger angle. Une ouïe existait peut-être sous la caisse de résonance. 

Harpiste sur pilastre. Galerie extérieure sud, travée est, côté sud

Cette sculpture fait face à la précédente. La mise en scène est unique. La qualité de facture est piètre mais l'essentiel des informations est présent. Un chanteur se tient debout derrière la harpiste. On remarquera sa main tendue et sa bouche ouverte. La harpiste porte un chignon. Elle est représentée dans la même position que celle de la galerie extérieure est, travée sud. La caisse de résonance comporte un pied antérieur et est posée à plat. Le dispositif d'accordage présente 14 chevilles et presque autant de cordes.

Comme l'image précédente, ces deux personnages accueillaient les danseuses sacrées pénétrant dans la salle aux danseuses par l'Ouest.

La harpe comme représentante de la musique de cour

Au cours des âges et selon les contextes, la musique a parfois été représentée par un seul instrument, généralement les cymbalettes. Le choix de cet instrument n’est pas anodin : il symbolise à la fois le cœur battant de l’orchestre ainsi que la Lune et le Soleil, deux astres qui rythment les saisons et organisent le calendrier rituel et agricole. 

Au Bayon, pour la première fois, la harpe symbolise la musique, là où le sculpteur n’avait pas la place de représenter un orchestre. Deux de ces représentations se trouvent au troisième étage du Bayon, côté est, jouxtant les deux reines Indradevi et Jayarajadevi, épouses du roi Jayavarman VII. Ces deux scènes miniatures et minimalistes dépeignent les fastes de la cour. On y voit le roi avec sa couronne triconique sous un parasol, éventé par un serviteur, des harpistes, des danseuses et des personnages de la cour ou des invités. Malgré la petitesse des harpes, on remarquera le pied à l’avant de la caisse de résonance et la forme élégante du manche.  À l'instar de l'instrument du pilastre de la galerie extérieure sud, travée est, la caisse de résonance n'est pas parallèle au sol, mais montre un angle qui pourrait laisser penser qu'une ouïe existait peut-être sous l'instrument. Cette représentation d'une harpe comme unique instrument symbolisant la musique est d’autant plus exceptionnelle qu'elle se substitue à la cithare monocorde, conducteur mélodique de l’orchestre. Gageons que la beauté esthétique de la harpe a supplanté la rationalité hiérarchique de l’orchestre ! À moins que l'on ait choisi d'user de ce symbole de la masculinité au dépends de la cithare, symbole de la féminité.

Les orchestres à cordes

Plusieurs orchestres de cour ont été identifiés au Bayon. Ils sont attestés par leur mise en situation : représentation du palais royal, présence du roi Jayavarman VII, reconnaissable à sa couronne triconique, et, dans certains cas, de ses deux épouses, les reines Jayarajadevi et Indradevi.

 

Orchestre de la galerie intérieure est - 1

Photo © PhalikaN
Photo © PhalikaN

Cette image détourée présente la structure hiérarchique de la royauté khmère. Au premier registre, probablement des représentant de l’armée. Au second, un orchestre de cour avec deux danseuses, une chanteuse, une harpiste et une cithariste jouant face à des invités. Au troisième, le roi Jayavarman VII au centre, entouré de ses deux épouses et de serviteurs. Au quatrième, des apsaras. On voit parfaitement les bâtiments du Palais royal, la végétation, les parasols et les oriflammes. 

La harpe est représentée avec une certaine précision et beaucoup d'élégance. Elle compte parmi les plus belles représentations angkoriennes. Un pied est visible à l'avant de la caisse de résonance. La partie sommitale se termine par une pointe légèrement recourbée vers l'avant. Les onze cordes parallèles sont parfaitement sculptées. Le dispositif d'accordage par chevilles est parfaitement visible.

 

Dans cette vidéo en anglais réalisée par Patrick Kersalé, Phalika Ngin, alias PhalikaN, évoque la structure de la hiérarchie de la royauté khmère à l'époque du Bayon.


Orchestre de la galerie intérieure est - 2

Ce bas-relief se situe dans la même alcôve que le précédent, à sa droite. Il est érodé, mais on peut encore le décrypter. Nous l'avons colorisé afin d'en distinguer plus facilement les différents composants.

Au premier registre, les danseuses, deux chanteuses et l’orchestre de cour. Au registre supérieur, le roi Jayavarman VII avec, derrière lui, ses deux épouses. Derrière elles, une maîtresse de danse, reconnaissable à la position de sa main et de ses doigts, à l’instar de celles des danseuses au-dessous. Au troisième registre, deux apsaras.

Cet orchestre palatin est l'un des plus complets qui soit car les instruments à cordes sont dupliqués. Il se compose, de gauche à droite, de : une chanteuse reconnaissable à son chignon, sa bouche ouverte et son index tendu, une première cithariste, une joueuse de racle, deux harpistes, un seconde cithariste, une seconde chanteuse jouant des cymbalettes ; cette dernière porte elle aussi un chignon et non une couronne.

La Triade Royale, composée du roi Jayavarman VII et de ses deux épouses, les reines Indradevi et Jayarajadevi, a laissé sur les murs du temple du Bayon, des témoignages de leur vie à la cour. L’un des bas-reliefs de la galerie intérieure est dépeint la structure d’une partie de la hiérarchie royale et de l’orchestre.


Harpe de l'orchestre de la galerie intérieure nord

Ce bas-relief montre à la fois un orchestre palatin, deux danseuses, les reines Indradevi et Jayarajadevi et le roi Jayavarman VII reconnaissable à sa couronne triconique. Il manque curieusement la chanteuse. Le personnage derrière la harpiste est probablement la joueuse de cymbalettes, instrument indispensable à tout orchestre. La qualité de la sculpture est médiocre. Toutefois, on peut compter 21 cordes sur la harpe.

Harpe de l'orchestre de la galerie intérieure ouest

Ce bas-relief est en mauvais état car le grès a été dissout par les eaux d’infiltration. Malgré cet inconvénient, il nous offre une plastique inégalée dans d’autres représentations similaires au Bayon. Sa thématique est également unique.

Selon l’interprétation de PhalikaN, au centre de la scène, au-dessus de l'orchestre, la Reine et le Roi rendent hommage au père de ce dernier. On remarquera le protocole royal : la Reine est assise derrière le Roi, plus bas que lui, et le Roi lui-même est assis plus bas que son père. La taille des trois personnages va croissant de gauche à droite. On remarquera le toit du Palais royal et les rideaux noués. La présence d'un orchestre et de danseuses attestent de la solennité du moment. 

Au registre inférieur, un orchestre à cordes, deux danseuses et des spectateurs. La particularité architecturale de ce bas-relief tient à sa disposition. En effet, le sculpteur a étendu la scène sur un retour d’angle à gauche. On distingue, de gauche à droite, deux joueuses de cithare, une joueuse de cymbalettes, une harpiste, une chanteuse, deux danseuses, cinq spectateurs. L’instrument manquant, au regard des scènes similaires du Bayon, est le racle.

La forme générale de la harpe est typique des harpes khmères de l’époque du Bayon. Ici le nombre de cordes est d’environ 18 ou 19. Par ailleurs, malgré l’érosion, demeure la trace des chevilles d’accordage sous la forme de petits ronds partout où demeurait une dépression (avec une marge d’erreur).  L’interstice en creux à l'avant de la résonance et la chanteuse, représente le pied de la harpe.

 

Harpe processionnelle

Ce bas-relief se situe sur la galerie extérieure est, travée sud. Les musiciens vont en procession au milieu de la foule. Lorsqu’on découvre pour la première fois cette scène, son caractère désordonné n’inspire guère. Mais en le comparant aux autres bas-reliefs représentant les ensembles palatins, il devient une pièce maîtresse. On est intrigué, de prime abord, par la position de la tête des deux citharistes et du joueur de racle. Mais imaginons que cet orchestre évolue dans une foule et que la puissance acoustique de leurs instruments est faible. Aussi se retournent-ils afin de rapprocher leur oreille de la source sonore. On remarquera la bouche du chanteur qui projette le son vers le haut, comme s’il voulait se faire mieux entendre de la foule. Une seule harpe est représentée alors que la cithare est, elle, dupliquée. À moins que la tête du personnage apparaissant derrière la harpe ne soit celle du second harpiste ?

La harpe semble de grande taille avec une caisse de résonance conséquente. Le nombre de cordes est de quinze mais aucune conclusion ne peut être tirée de ce comptage compte tenu de la qualité approximative de la sculpture. Le dispositif de portage de l'instrument n'est pas visible.

De droite à gauche on distingue les instruments suivants : cithare sur bâton à double résonateur, harpe, chanteur, cymbalettes, cithare sur bâton à double résonateur, racle.

Situé quelques mètres devant le précédent ensemble, un second orchestre accompagne la procession royale. Est-ce par paresse que le sculpteur a représenter les musiciens de dos pour éviter de représenter les instruments de musique ? La question se pose. En effet, uniquement la harpe et le racle sont visibles. Les deux cithares et les cymbales sont dissimulées. On voit en revanche clairement le chanteur avec sa bouche ouverte derrière la tête du harpiste. Comme dans le bas-relief précédent, la harpe est de grande taille et le nombre de corde ne peut être déterminé..


La harpe dans les orchestres religieux

Le lieu où se trouve ce bas-relief est exigu et correspond à un remaniement architectural. La pierre obture un accès à la Salle aux Danseuses du pavillon sud-est du Bayon. Il semble s'agir d'un bloc de remploi car il comporte de nombreux trous. 

On distingue, pour l'orchestre et de droite à gauche : un chanteur, un joueur de racle, un harpiste et un cymbaliste. Faute de place, le sculpteur a choisi de ne pas représenter le cithare. Nous pensons que l'endroit où se trouve cette pierre pouvait être celui où se tenait l'orchestre religieux, les danseuses évoluant dans la salle de danse proprement dite.

La même scène restaurée et colorisée !
La même scène restaurée et colorisée !

La harpe dans les orchestres à caractère festif

Il est indéniable que la harpe fut jouée dans les orchestres à caractère festif à tendance profane.

 

La Scène du Cirque

La scène du cirque est unique dans tout le monde angkorien. Elle se situe sur la galerie nord, travée ouest. On distingue, au registre supérieur gauche, des lutteurs et, à droite, des personnages s'affrontant à l'arme blanche. Au milieu, un funambule. Au registre inférieur, au centre, des acrobates et un personnage couché sur le dos qui fait tourner une roue. De part et d'autre, deux orchestres. Pourquoi deux orchestres et non un orchestre présenté en deux sections ? La réponse se trouve dans la présence des cymbalettes. En effet, un orchestre ne peut en contenir deux paires ! Ici, le sculpteur a choisi de ne représenter que trois instruments par orchestre : une harpe à tête de Garuda, une paire de cymbalettes et une cithare monocorde à double résonateur. Deux bardes, à droite, et un seul à gauche s’affrontent dans une joute chantée. Les chanteurs de droite s'expriment avec véhémence, tandis que le celui de gauche écoute en préparant sa riposte. C'est la seule scène de tout le monde angkorien à représenter une joute chantée. Elle confirme par ailleurs que la harpe à tête de Garuda était dédiée au pur divertissement.

Ici, l'ensemble Sounds of Angkor de Siem Reap, à défaut de jouer la musique de l'époque angkorienne, offre d'entendre le son des instruments de cette époque.


Joutes nautiques et danse acrobatique

Certaines scènes provenant du Bayon présentent des orchestres de structures semblables, animant des danses que l’on pourrait qualifier d’acrobatiques. 
Dans la mythologie indienne, les postures de danse présentées dans les scènes 1 à 4 avec une jambe levée à la verticale et le bras opposé monté au-dessus de la tête, étaient dénommées ūrdhvatāṇḍava (sanskrit). Elles évoquaient la victoire de Śiva dans une compétition de danse avec Kālī.
Cette scène — galerie extérieure sud, travée est — comporte des anomalies cocasses, peut-être introduites volontairement par le sculpteur afin d'accentuer le côté satirique.

Le joueur de cymbalettes est doté de deux mains droites et montre ses dents, fait très inhabituel ; il est probablement le second chanteur.

La position du joueur de cithare, vu de dos, est inappropriée car son bras gauche devrait être en haut, or il se trouve en bas. Toujours à propos de la cithare représentée de profil, la partie inférieure du bâton devrait être relevée pour y accrocher la corde, or elle s’arrête net. Visiblement, tous les musiciens arborent un sourire ironique.

Le bras gauche du harpiste, au lieu de passer derrière la harpe, passe devant, ce qui semble vouloir dire qu’il est lui aussi doté de deux mains droites. De plus, le nombre de cordes de son instrument ne correspond à aucune réalité tangible. Particularité rare dans l'iconographie angkorienne proprement site (à contrario de l'époque pré-angkorienne), la harpe s'accorde avec un dispositif de colliers et non avec des chevilles.

Danse acrobatique

Dans cette scène —  galerie extérieure sud, travée est — les deux harpes en perspective sont surmontées d'une tête de Garuda, comme dans la Scène du Cirque. Aucun autre détail remarquable n'est à signaler sur ces harpe. Les cordes sont parfaitement visibles. On en dénombre environ 19, mais la qualité de la sculpture ne permet pas de retenir ce chiffre comme factuel. Le dispositif d'accordage n'est pas visible.

La danse est similaire à celle de la scène précédente : on distingue la jambe levée du danseur et son bâton. 

Cette scène —  galerie extérieure sud, travée est — est géographiquement voisine de la précédente. La harpe ne possède pas de tête de Garuda alors que le contexte semble être le même que celui de la scène précédente. La sculpture générale de la harpe et le nombre de cordes sont imprécis.